11.02.2013

Sécurité sanitaire offshore : les enseignements du passé

Sécurité sanitaire offshore
Sécurité sanitaire offshore : les enseignements du passé

Peu d’emplois sont aussi exigeants sur le plan physique et psychologique que ceux que l’on trouve sur un site d’exploration gazière et pétrolière offshore. Bien que des normes de sécurité standardisées aient permis de réduire de manière significative les accidents du travail depuis les premiers forages offshore au début du XXe siècle, les opérations marines présentent aujourd’hui encore d’énormes défis sécuritaires.

Jusqu’à récemment, exploitants et scientifiques s’accordaient à dire que la sécurité des forages offshore s’était progressivement améliorée ces dernières années, au point de rendre la production offshore plus sûre que l’extraction terrestre. Cette idée a été complètement bouleversée lors de l’explosion de la plateforme BP Deepwater Horizon, l’un des plus graves accidents survenus sur une plateforme offshore. En avril 2010, le forage d’un puits d’exploration a été brusquement interrompu par l’explosion et l’incendie de la plateforme, qui ont entraîné la mort de onze employés et la plus grande marée noire de l’histoire de l’industrie pétrolière. Les conséquences économiques et juridiques de la catastrophe sont bien documentées et occuperont les tribunaux pendant de nombreuses années.

Cet accident a mis en évidence la nécessité de revoir en profondeur les risques associés au forage offshore et a conduit les compagnies pétrolières à modifier leurs pratiques de sécurité sanitaire internes. En octobre 2010, suite à ce nouvel intérêt porté aux mesures d’hygiène et de sécurité, la Commission européenne s’est penchée sur la mise en place d’une législation européenne complète relative aux plateformes pétrolières afin de garantir l’application des normes de sécurité les plus strictes au monde. Un an plus tard, la commission proposait une loi obligeant les sites européens de production pétrolière et gazière offshore à appliquer des normes sécuritaires, sanitaires et environnementales strictes sur l’ensemble du territoire européen. Une partie de cette nouvelle réglementation européenne vise à centraliser le contrôle de la protection sanitaire, sécuritaire et environnementale offshore au sein d’une commission unique destinée à remplacer les codes nationaux régulant actuellement les activités offshore.

La proposition s’appuie sur le système de sécurité norvégien, considéré par de nombreux experts comme le système le plus efficace du secteur. La Norvège, premier producteur de pétrole offshore et deuxième producteur de gaz naturel offshore au monde, dispose d’un cadre législatif intégré pour réguler les problèmes sanitaires, sécuritaires et environnementaux liés aux opérations gazières et pétrolières offshore.
Cependant, l’effort européen de standardisation des règles de sécurité ne s’arrête pas aux côtes de la mer du Nord. Son objectif est d’inviter d’autres nations à s’associer afin d’améliorer les normes du secteur. Le projet Barents 2020, par exemple, est soutenu par des fournisseurs de gaz et de pétrole russes et norvégiens comme Gazprom et Statoil ainsi que par les autorités gouvernementales de ces deux pays.

Tandis que les pays et les compagnies pétrolières unissent leurs efforts pour éviter qu’un nouvel accident se produise sur les plateformes de forage offshore du monde entier, il est essentiel de traduire les nouvelles normes et réglementations pour les responsables et les employés des sites.

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