05.03.2013

Montée en puissance de l’Australie

Montée en puissance de l'Australie
Montée en puissance de l’Australie

La richesse minière de l’Australie ne date pas d’hier. Qu’il s’agisse d’or ou de charbon, les ressources minérales du pays ont toujours été son pilier économique. À l’instar d’autres pays riches en gisements énergétiques conventionnels, l’Australie ressent la pression de l’augmentation des coûts de production et des groupes de défense de l’environnement. Toutefois, l’Australie a fait une découverte qui pourrait résoudre ses difficultés énergétiques.  En effet, les gisements de gaz naturel récemment mis à jour recèlent le potentiel nécessaire non seulement pour déclencher un nouveau boom énergétique, mais aussi pour insuffler une nouvelle vie au secteur énergétique, susceptible de garantir une croissance durable pour des décennies à venir. Les réserves de gaz de schiste découvertes sur le territoire australien sont favorablement situées, à proximité de gisements de charbon déjà exploités, ce qui permettrait aux sociétés de prospection et de production d’avoir recours aux infrastructures existantes pour les opérations d’exploitation en aval.

Malgré ces infrastructures, qui faciliteront certainement dans un premier temps l’extraction et le transport du gaz naturel, d’importants investissements seront néanmoins nécessaires afin d’assurer un raffinage efficace du produit. Étant donné le nombre croissant de voix s’élevant en faveur de méthodes de combustion plus propres et de carburants plus respectueux de l’environnement, et au vu du potentiel économique du gaz naturel, il est raisonnable de penser que les agences gouvernementales et les investisseurs tant nationaux qu’internationaux apporteront un soutien important en termes d’infrastructure. Des estimations prudentes évaluent les investissements nécessaires à au moins 1,5 milliard de dollars pour la construction d’une usine de gaz naturel liquéfié (pour une capacité d’un million de tonnes métriques par an), auquel s’ajouteraient 1 milliard de dollars pour un terminal de réception (pour un débit d’un milliard de pieds cubes par jour) ainsi que 200 à 300 millions de dollars pour un navire affecté au transport du gaz naturel liquéfié. La question qui se pose n’est certainement pas quand ces investissements seront effectués, mais où et à quelle fréquence. D’un point de vue gouvernemental et économique, ainsi que du point de vue du potentiel des investisseurs étrangers, il s’agit de trouver le capital approprié à l’emplacement envisagé afin de maximiser l’efficacité des fonds investis.

Alors que ces investissements en infrastructure font partie des dépenses incontournables dans le cadre d’une exploitation à grande échelle de gaz naturel liquéfié (GNL), de récentes opérations dans le Queensland et la Nouvelle-Galles du Sud ont révélé d’autres difficultés auxquelles les investisseurs pourraient être confrontés lors de la mise en route du secteur gazier australien : la réglementation de plus en plus stricte concernant la protection contre la contamination de terres agricoles de première qualité. Ainsi, des projets d’aménagement spécifiques au GNL se trouvant dans un rayon d’environ 1,9 km de terres agricoles doivent faire l’objet d’une décision prise par un groupe impartial, et ce, avant même qu’une demande d’aménagement ne soit déposée. Différents secteurs gouvernementaux et commerciaux peuvent, bien entendu, présenter des réglementations divergentes qui devront toutes être respectées. Un véritable cauchemar bureaucratique, même pour le plus avisé des investisseurs. Néanmoins, la recherche de sources énergétiques plus respectueuses de l’environnement se poursuivant, il ne fait aucun doute que les propriétés du gaz naturel liquéfié, à savoir, sa sécurité, son prix abordable et son degré de pollution moindre que le charbon et le pétrole, continueront à en faire un acteur majeur du secteur énergétique mondial. Parallèlement, le boom énergétique australien apparaissant durable et semblant prendre de l’ampleur, il contribuera à un changement global sur le marché de l’énergie. Ce boom pourrait se révéler un investissement très lucratif pour l’entreprise qui saura être là au bon moment.

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