17.06.2015

Vous voulez une traduction nécessitant un travail de PAO ? Les 7 choses que vous devez savoir.

Partie III : vous voulez une traduction nécessitant un travail de PAO ? Les 7 choses que vous devez savoir.

EVS Translation offre des solutions de publication assistée par ordinateur, mais vous devez savoir qu’une bonne préparation du côté du client est un facteur important pour un résultat satisfaisant de qualité. Si vous souhaitez un travail de PAO en plus de la traduction, voici un guide qui vous sera très utile concernant quoi prendre en compte et quoi fournir à notre équipe avant le lancement du projet.

Ce dont nous avons besoin

  1. Pour traduire un PDF, nous avons dans l’idéal besoin du fichier original à partir duquel il a été créé (ex. : InDesign pour l’extension .indd ou FrameMaker pour l’extension .fm), ainsi que de tous les graphismes et polices utilisés.

Pourquoi ? Le format de fichier original nous permettra de créer votre document prêt à être imprimé en haute résolution en utilisant les polices et graphismes originaux. Si nous ne les avons pas, il faudra les recréer, ce qui prendra plus de temps et entraînera un coût plus élevé, notamment si vous souhaitez que le document soit mis en forme par la suite.

Points importants à prendre en compte

  1. Foisonnement. Lors de la traduction d’un texte anglais dans des langues comme le français ou l’arabe, le texte cible plus occuper jusqu’à 30 % d’espace en plus que le texte source. D’autres langues, comme le japonais ou le chinois simplifié, nécessitent souvent moins d’espace, bien que le coefficient varie beaucoup.

L’espace occupé par le texte peut augmenter en termes de longueur, mais aussi en termes de hauteur car les caractères de certaines langues nécessitent plus d’espace, indépendamment des restrictions de longueur. C’est notamment le cas des caractères asiatiques avec lesquels un texte peut vite devenir trop dense et difficile à lire s’il n’y a pas assez d’espace au-dessus.

Afin de vous fournir un document aussi présentable dans la langue cible que dans la langue source, nous avons besoin de définir avec vous la flexibilité de la mise en page : un graphisme peut-il être déplacé pour s’adapter à un texte cible plus long ? La taille de la police peut-elle être modifiée ? Etc. Ainsi, nous pourrons éviter des problèmes comme ceux liés à l’excès ou à l’insuffisance d’espace blanc.

  1. Polices. Certaines polices ne sont pas compatibles avec certaines langues. Dans ce cas, nous serons amenés à utiliser une autre police. Par exemple, la police Calibri n’est pas compatible avec les caractères utilisés en langue thaï et, de ce fait, le texte est remplacé par des cases blanches représentant chaque caractère. Dans ce cas, nous utiliserons peut-être Arial qui est compatible avec ces caractères.

Par ailleurs, nous devons vérifier que nous avons reçu toutes les polices utilisées dans le document. Une fois encore, en l’absence d’une police, nous serons peut-être amenés à la remplacer par une police similaire.

  1. Graphismes. Une fois encore, nous devons vérifier que nous les avons tous reçus afin de créer un PDF haute résolution prêt à être imprimé dans la langue cible. S’il manque un graphisme, nous ne pourrons pas le reproduire dans le document cible et l’espace où il aurait dû apparaître sera remplacé par une case grisée. Cela signifie que, en l’absence du graphisme original ou d’un graphisme de remplacement, nous ne pourrons pas créer un fichier prêt à être imprimé.
  2. Texte non modifiable. Y a-t-il du texte non modifiable dans le fichier à traduire ? Le cas échéant, nous devrons créer un fichier spécial. Selon la forme du texte non modifiable, dans un graphisme ou une capture d’écran par exemple, nous pourrons ou pas intégrer la traduction au document final.
  3. Suivi des modifications et commentaires. Voulez-vous que la traduction reflète le suivi des modifications ? Les commentaires ajoutés à titre d’information doivent-ils être traduits ? Nous devons répondre à ces questions avant de commencer la traduction afin de nous assurer que nous avons le bon compte de mots et que les fichiers soient correctement préparés pour la traduction. Une fois que la traduction a commencé, il est difficile et compliqué de revenir en arrière.
  4. Couches. Toutes les couches doivent-elles être traduites, même celles qui sont masquées ? Qu’en est-il du texte (le cas échéant) dans le presse-papiers ? Le contenu qui n’apparaît pas sur la page, mais figure dans le fichier InDesign sera récupéré par le logiciel d’aide à la traduction et inclus dans la traduction, sauf mention contraire avant le lancement de la traduction.

(Remarque : le contenu des couches masquées ne sera pas récupéré par le logiciel d’aide à la traduction et ne sera pas inclus dans la traduction, sauf mention contraire avant le lancement de la traduction. Par conséquent, nous devons en être informés en amont afin de ne pas surfacturer le client, d’avoir le nombre de mots exact et de pouvoir préparer le fichier correctement pour la traduction.)

Contactez nos équipes spécialisées d’EVS Translation concernant vos besoins de PAO. Elles vous expliqueront le processus et travail nécessaire pour vous fournir des documents de qualité supérieure prêts à être imprimés.